ReTrouvailles
Depuis longtemps je me bats contre les cyber-réfractaires, dont l'un des arguments le plus souvent utilisé est d'accuser internet d'être un monde virtuel : "ce n'est pas la vraie vie".
je vous le dis tout de go ça ne tient pas, argument irrecevable.
En effet ça serait nié mon existence et celle de million d'internautes.
Le clavier est une chose inerte sans le cerveau qui actionne les doigts
; les informations reçues, les communications acceptées sont des actes
volontaires (même si parfois il sont dévoyés ou trompés comme cela peut
se produire n'importe où).
Internet n'est pas une extension du monde réel il en fait partie !
Qu'on se le dise il faut faire avec et contre !
D'ailleurs je racontais à mon père (un cyber-réfractaire notoirement primaire excusé par son ignorance) quand navigant et m'arrêtant sur certains blogs, c'était comme une rencontre sur un bout de comptoir. Peut-être même plus complète car un blog reflète la personnalité du bogueur qu'on appréhende en un coup d'oeil . On peut avoir un sentiment de confraternité ou de haine comme par exemple dans un troquet.
Moralité : un petit com. sur un blog c'est un petit bout de comptoir. A l'heure où le prix des conso est prohibitif sans compter l'interdiction de fumer. Devant mon PC, je peux me faire mon petit cofee.
Et puis un blog, un site, permet d'être visible presque plus qu'en dehors du web, je comprends que cela en gène certain mais ça veut pas dire tout nu, tout est possible masqué ou incognito.
Bref celui-ci a permis à ma soeur de retrouvé une amie d'enfance. Pour imager ce lien recréer je vous laisse celui-ci.
Et encore ce soir je suis tombé sur ma nièce au détour d'un site comme au détour d'une rue.
Moralité : un petit blog c'est un petit bout de trottoir bordant le monde entier. Rencontre des gens sans limite d'espace et avec moins de contraintes horaires sans coûts énergétiques ni dépenses. Merci pour la planète et pour mon budget (si qui est bien pompeux pour mes maigres revenus).
Je m'aperçois que ce message justifie ma cyber-dépendance mais je ne me soignerai pas ! NA !